J’aime celui qui compose et excelle dans son art Comme l’a fait le grand et prodigieux jeune Mozart : C’était une amusette, un enfant pas très sage Mais il passe, sans vieillir, à travers tous les âges. J’aime le jazz de Bechet : le roi du spontané, Son swing vit et balance depuis toutes ces années. Bien qu’il eût des manières de vaurien, en son temps Son génie et son style ont un air de printemps. J’aime les deux et refuse, même l’idée, de choisir, Ils m’apportent, chacun à leur façon, du plaisir Je serais désolé d’avoir une préférence Ce serait dommageable de faire une différence.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Après avoir reçu un poème de son fils, Camille Fiorentino s’est laissé séduire par l’appel de la poésie. Dès lors, cet art s’est imposé à lui, et, tel un musicien ou un peintre, il crée des partitions intérieures et façonne des mosaïques de faïence, mêlant profondeur et sensibilité.