Après avoir perdu son grand-père dans la foule en Inde lors du dernier épisode, Abel part à sa recherche à l’aide de son nouveau compagnon indien Swapnil. Telle est la prémisse de ce quatrième épisode de la série Abel et Léo. S’inspirant du voyage de son propre fils en Inde, Lucie Bergeron nous fait voyager par procuration à l’aide d’un récit captivant et fertile en rebondissements.
Une fois de plus, l’auteure nous prouve son grand talent pour transposer avec justesse les émotions et les réflexions d’un enfant soumis à l’adversité. À l’aide d’une écriture très maîtrisée, elle a su colorer son roman d’expressions du pays qui ajoutent une touche d’exotisme, qui fait rêver tout en donnant un cachet particulier à la confrontation de deux réalités bien différentes.
Nous sommes en Inde et il fait chaud, très chaud. Abel a hâte de revoir son grand-père qui, croit-il, le soumet à une épreuve, celle de retrouver sa trace par l’entremise de Bapou, celui qu’ils sont venus chercher dans le cadre de ce voyage. Encore faut-il savoir où il se cache ce fameux Bapou ! C’est en compagnie de Swapnil, identifié comme membre de la tribu des Tigrons grâce à l’étoile qu’il arbore sur sa camisole, qu’Abel amorce sa recherche. La route est semée d’embûches et Abel constate bien des différences dans le mode de vie des Indiens. Swapnil ne vit pas dans un monde aussi privilégié que celui d’Abel et ce dernier tente de s’adapter à chaque situation en bon Tigron. La piste de Bapou va-t-elle vraiment lui permettre de revoir Léo ?