« Le dĂ©sir peut-il ĂȘtre si sclĂ©rosĂ© quâil disparaĂźt pour de bon ? Enfoui trop profondĂ©ment pour ĂȘtre un jour de nouveau attisĂ© ?
Vous pensiez ne plus jamais vouloir coucher avec quelquâun, que ce genre de vie Ă©tait derriĂšre vous. Vous aviez eu vos enfants. Le sexe avait rempli son rĂŽle. Vous aviez lâimpression dâĂȘtre cassĂ©e, quâil Ă©tait trop difficile de vous rĂ©parer. Les adultes ne se rĂ©parent pas. Leur Ă©tat empire. La vie les consume peu Ă peu et ils en portent les cicatrices jusquâĂ la fin de leurs jours. En fait, elles durcissent, se calcifient.
Mais vous vous sentez libérée. Par miracle. »