À Nice, Azucena est au cœur de plusieurs groupes constitués en réseaux informels d’amitiés et de résistances. Avec les Paranos, elle distribue légumes et graines bio, comme s’il s’agissait de contrebande ou de produits illicites. Avec Luna, elle exfiltre des chiens ayant fui leurs maîtres autoritaires ou violents pour commencer une nouvelle vie. Tout autour d’elle gravite une foule hétéroclite de doux rêveurs qui ne renonceraient pour rien au monde à la mise en pratique de leurs idéaux. Quelques-uns sont, tout comme elle, un peu cabossés, mais trouvent dans les liens qui les unissent des raisons d’espérer. Parce que l’espoir n’est pas une option. Tous, comme autant de fourmis invisibles et obstinées creusant des tunnels pour faire déraper, sans violence, notre vieux monde, œuvrent ainsi à en créer un nouveau, plus libre et lumineux, plus solidaire et plus juste.