Bon Jovi.
Bryan Adams.
Presley West.
Ils Ă©taient les musiciens que jâadulais.
Et un seul dâentre eux Ă©tait Ă ma portĂ©e.
La nuit avant que Presley West ne quitte notre petite ville de Hollings Hill, tous mes fantasmes de lycĂ©enne se sont rĂ©alisĂ©s. Il me voulait enfin. Jâavais passĂ© huit ans Ă me languir, et maintenant jâallais faire en sorte que cette nuit compte avant que lâindustrie de la musique me le vole.
Ne jamais baiser avec ses idoles. Câest ce quâon dit, non ? Eh bien, je lâai fait, et je lâai bien fait. Tellement bien que jâai rĂ©ussi Ă baiser mon propre cĆur dans le processus.
Il mâa donnĂ© une nuit pour le convaincre de rester. Ă la fin, je lâai suppliĂ© de partir.
Pour toujours.
Mais câest le problĂšme avec les rock stars : elles font ce quâelles veulent, quand elles le veulent, et « pour toujours » nâa pas Ă©tĂ© aussi long que je le pensais.
Presley est de retour, et avec son visage, sa voix et sa musique partout oĂč je me trouve, je ne peux plus le fuir.