J. Bernabé, R. Conflant et P. Chamoiseau à travers leur ouvrage « Éloge de la créolité » expliquent que la créolité est « une attitude intérieure ». Cette théorie remonte à l’auteur africain Ahmadou Kourouma, qui propose une Afrique précoloniale dans « Les Soleils des indépendances ».
Lucienne Charles et Max-Auguste Dufrénot, une fois encore jettent un regard critique sur la théorie de la créolité.
Rattacher l’identité antillaise à la créolité, c’est épouser les thèses du Code noir et donc entretenir le processus d’assimilation mis en place par le colonisateur.
Refuser la créolité serait-elle une manifestation de l’anticolonialisme ?