Les véritables monstres n’ont pas forcément un cœur de pierre
Je m’appelle Cléa et ai vécu un drame à l’âge de six ans. Je n’ai plus honte d’en parler. Chez moi, au château d’ESUDEM, je me sens à ma place, entourée de mes amies, de mes sœurs et de la Directrice, que j’affectionne presque comme une mère.
J’aime mes serpents, qui me définissent, mes griffes, qui prolongent mes bras quand je me transforme et mes dons, qui peuvent pétrifier les hommes. Pourtant, les autres communautés magiques nous craignent et nous surveillent.
J’ai toujours suivi les règles, je sais que je ne suis pas mauvaise. Même aujourd’hui, alors que les gargouilles me privent de mes pouvoirs et me mènent devant le tribunal. Mes sœurs doutent de moi, certaines ne me croient pas. Je suis perdue.
Peut-on devenir un monstre quand on agit pour le bien ?
Peut-on devenir un monstre quand on vous identifie comme tel ?