Pour évoquer sa terre ontarienne et parfois le bout du monde, Évelyne Voldeng a choisi le haïku, cette forme poétique minimaliste d’origine japonaise.
Au cœur de sa forêt, elle a saisi dans le printemps, l’été, l’automne, l’hiver et la saison imaginaire, des moments privilégiés de l’impermanence du monde et de la fugacité des choses.
Dans l’automne roux
le raisin blanc des étoiles
enivre la terre
Le grillon des temps
chante au cœur du vieil arbre
l’été retrouvé