La violence peut-ĂȘtre psychologique, plus insidieuse. Elle agit dans le silence de la nuit consumant Ă petit feu votre intĂ©rieur, votre ĂȘtre, le torture jusqu'Ă l'anĂ©antif. Je ne veux froisser personne mais telle est mon histoire. Mon corps est un corps meurtri. Je porte en moi cette diffĂ©rence qui me colle Ă la peau. J'ai tellement assumĂ©, les routes que j'ai pu prendre que j'ai oubliĂ© qu'en chemin des personnes y ont tout de mĂȘme contribuĂ©. Pour rĂ©sister et me dĂ©fendre, je me suis crĂ©e un monde parallĂšle. Je me suis projetĂ©e en bordure du monde tel l'iris blanc de Van Gogh. je vous invite dans les mĂ©andres de mon monde intĂ©rieur. Bonne route. Peut-ĂȘtre nous y retrouverons nous au bout de ce long chemin? Qui peut savoir?