Dans son appartement de Rio, une femme commence sa journĂ©e, seule face Ă une tasse de thĂ©. Sa bonne lâa quittĂ©e le matin mĂȘme. Il y a une premiĂšre rupture du rythme quotidien de cette femme. Câest pourquoi elle entame une interrogation sur le cours habituel de ses jours. AprĂšs avoir dĂ©cidĂ© de faire le mĂ©nage dans la chambre de la bonne, elle dĂ©couvre quâelle a vĂ©cu de longs mois Ă cĂŽtĂ© de quelquâun restĂ© totalement Ă©tranger. Commencent Ă sourdre les indices dâune seconde interrogation, plus large et plus complexe, qui part de ce point prĂ©cis : son ignorance de lâautre. Câest en cherchant le sens primordial de ce quâelle ressent et en essayant de comprendre les liens Ă©ventuels entre tout cela et Dieu, que G.H. avance, de station en station, dans sa passion, qui est Ă la fois un cri de douleur et de joie.