Quand le jeune Maxime dĂ©cide dâabandonner son pucelage avec le concours de « Tatie Solange »...
[...] â Solange est de passage dans la rĂ©gion.
Maxime relĂšve le nez de son bol. Ses yeux sâouvrent. Il voit rarement sa tante. Assez tout de mĂȘme pour sâen souvenir depuis quâil est en Ăąge de sâintĂ©resser aux choses de la vie. Autant sa mĂšre est fade comme une blette, autant Solange est savoureuse comme une pĂȘche melba. Le pĂšre de Maxime pourrait dâailleurs en tĂ©moigner, tant il reluque sa belle-sĆur Ă chacune de leurs rencontres.
La chĂšre tante possĂšde pourtant des traits sans grĂące. Des attaches Ă©paisses, des yeux quelconques. Elle ne brille ni par lâĂ©lĂ©gance de sa discussion ni par la finesse de son esprit. Mais sa nature charnue, son regard lubrique, sa moue provocante et ses tenues Ă©vocatrices font dâelle une permanente invitation Ă la concupiscence. Elle aime ça ! VoilĂ lâindĂ©fectible pensĂ©e qui hante les hommes Ă son contact.
Que vient faire Solange en Normandie ? Ăa fait des lustres quâon ne lâa pas vue Ă Deauville. Elle trouve sans doute le coin barbant et sa sĆur ennuyeuse. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la commerciale demeurant Ă BĂ©ziers, elle prĂ©fĂšre bronzer nue dans les dunes du Cap dâAgde. [...]
Camille Stuart, auteur de « La Belle-mĂšre », continue dâexplorer lâinfinitĂ© des perversions joyeuses que peut offrir la famille, famille « yau-de-poĂ«le » en lâoccurrence et, croyez-nous, ces combinaisons sont Ă considĂ©rer avec dĂ©lectation. Sans tabou et sans chichi, ça reste dans la famille, nâest-ce-pas ?