Alors que le poète français Agénor est emporté par le courant au milieu de l'océan, le milliardaire anglais Lord Burydan et le « Peau-Rouge » Marmousier ont réussi à survivre au naufrage de leur navire. Mais à peine ces derniers ont-ils accosté une île inconnue que des membres de l'organisation de la Main Rouge les font prisonniers et les conduisent dans le laboratoire d'un mystérieux savant... (« Le Secret de l'Ile des Pendus »)
Cet épisode donne le ton à un second tome du « Mystérieux Docteur Cornélius », découpé en trois parties. Entre science, policier et aventures, Gustave Le Rouge affirme son talent d'auteur digne à la fois de Jules Vernes, Maurice Leblanc et Gaston Leroux.
Les aventures du docteur Cornélius constituent sans conteste le plus grand roman policier du début du XXe siècle. De New York en Bretagne, du Grand Ouest sauvage américain à l'île des Pendus, Gustave Le Rouge fait voyager dans le monde entier ; mais aussi dans les genres. Il mêle la science au policier, le roman-feuilleton au roman d'aventures.
Il met en scène un des personnages iconiques de la littérature française : Cornélius, un savant fou aux projets machiavéliques, capable de transformer par la chirurgie les traits de n'importe quel homme grâce à son invention : « la carnoplastie ».
Gustave Le Rouge (1867-1938) est un auteur prolifique. Ses premiers romans suivent les pas de Jules Vernes (« Le Sous-marin "Jules Verne" », 1902). Il se tourne rapidement vers le roman de science-fiction où les progrès technologiques et médicaux sont au cœur des intrigues (« Le Prisonnier de la planète Mars », 1908 ; « Le Mystérieux Docteur Cornélius » (1912-1913), bien que Le Rouge y récuse tout souci de vraisemblance scientifique. À bien des égards, on peut comparer cet auteur populaire à d’autres de sa trempe : Maurice Leblanc, Gaston Leroux et Maurice Renard.