Trois voix qui déclinent le récit d'un même événement, qui s'enchevêtrent, s'échappent et se retrouvent dans l'écho du silence : Le piano emprunte à la fugue et à la musique de chambre pour raconter l'indicible. Trois voix, celle d'une vieille femme et celle de l'instrument de musique, vouées à une impossible communication, et celle du narrateur spectateur des événements. Elles tournent autour de l'objet du récit avec pudeur et il faut au lecteur une oreille attentive pour écouter l'émotion qui fait vibrer les cordes du piano, au-delà des derniers mots du texte.