Tout le monde l'appelle Branchu. Il est arrivé un soir d'été dans les montagnes du Valais. Depuis, d'étranges évènements bouleversent le quotidien des villageois : des coups de fusils retentissent, des hommes se blessent, et une maladie inconnue décime les villageois et les bêtes... Et si l'inconnu avait apporté avec lui un esprit malin ?
Avec ce roman suisse digne d'être lu autour d'un feu, Charles-Ferdinand Ramuz entame une série de livres où les mythes et les légendes prennent une place essentielle. L'auteur dresse des portraits de paysans en proie au conflit entre le bien et le mal. Il décrit ainsi la paranoïa qui s'immisce peu à peu lors des périodes de pandémies.
Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) est un écrivain suisse réputé pour ses thèmes spécifiques tels que la solitude de l’homme face à la nature ou la poésie des terres, des vignes et des lacs, la transgression, la création et la destruction, l’ouverture et la fermeture. Après un séjour à Paris où il côtoie André Gide ou Charles-Albert Cingria, il s’installe définitivement parmi les vignes du Lavaux. Il est connu pour ses romans « L’Amour du monde » (1925) et « La Grande peur dans la montagne » (1926).