Un coup de foudre à Montréal, un mariage dans la foulée et un contrat avec trois règles !
Première règle : au travail, on fait semblant de se détester et d'être libres
Deuxième règle : on s'envoie en l'air dans des lieux insolites, en utilisant notre jeu
Troisième règle : à la maison, on s'aime et on se surprend.
Et ce contrat démarre à Paris, pour une durée indéterminée, sans aucun retour en arrière possible.
L'ennui ? Ils ne connaissent pas ! La routine ? Sûrement pas !
Des complications ? Pour quoi faire ?
Extrait :
Notre jeu commence. Le top départ : notre nuit de noces.
J'ai tellement hâte de la retrouver que mon intimité, en continuelle souffrance pendant toute cette journée en raison de la proximité du corps chaud d'Ely à mes côtés, est sur le point d'exploser. A partir de maintenant, je peux user du corps de ma femme autant que je le désire, et elle du mien, insatiables que nous sommes.
- Bonsoir, bureau des objets trouvés, j'écoute ? réponds-je, un brin d'amusement dans ma voix.
Je l'entends soupirer avant de me répondre d'une voix aguicheuse qui me fait mourir d'envie.
- Vous tombez bien, monsieur, je cherche un barbu, yeux gris hypnotiques, un mètre quatre-vingts, très musclé et bien outillé si vous voyez ce que je veux dire.
- Hum, je vois très bien, je vais voir si j'ai ça en stock et je vous reprends tout de suite !
- Ah, un détail ! Je veux la livraison express, car j'en ai absolument besoin dans cinq minutes chrono, glousse-t-elle.
- Vous payez cash ? poursuis-je en passant un doigt sur le rebord de mon verre, tandis qu'en pensée, je la dévore déjà.
- Oh, mon mari ne m'a pas laissé de liquidités, l'enfoiré, paiement en nature, ça vous irait ?
- ça marche, je passe votre commande en priorité.
Je raccroche prestement avec un large sourire et termine mon verre, avant de la rejoindre dans la suite que j'ai réservée.
Lorsque j'entre dans notre chambre, mes yeux sont absorbés par l'ambiance tamisée, et mes oreilles tendues vers la musique sensuelle qui se joue, lorsque je l'aperçois debout, dos contre le mur vitré qui donne sur la terrasse extérieure. Sa robe de mariée épousant son corps à la perfection encore sur elle. Personne ne peux nous voir de l'extérieur, pourtant, cette idée de risquer d'être aperçus m'excite davantage.
- Vous allez me devoir des pénalités, j'ai attendu une minute de trop, me réprimande-t-elle.
Je détache ma cravate et la fais valser sur le sol, puis déboutonne ma chemise sans la retirer, tout en m'approchant d'elle.