Sa beauté indéniable fait craquer tous les hommes à commencer par son puissant et redoutable frère César.
À treize ans, son père le pape Alexandre VI lui fait épouser le comte Sforza. Deux ans plus tard, il fait annuler le mariage pour des raisons politiques. C’est dans les bras d’un officier de la Garde Pontificale qu’elle connaît les délices de l’Amour. Celui-ci lâchement tué par son frère, on la marie à la maison d’Aragon. Alonzo et Lucrèce s’aiment. Mais César, poussé par les besoins de sa politique, assassine Alonzo. On arrange alors un troisième mariage avec le fils du duc de Ferrare, mais Lucrèce est bien décidée à vivre, désormais, ses passions tout en supportant son troisième époux.
Le discrédit jeté sur Lucrèce Borgia qui, pour sa défense, n’a eu que son immense désir de plaire, d’aimer et d’être aimée, est injuste. Elle ne fut qu’un instrument de puissance que les Borgia utilisèrent à des fins politiques pour mieux servir leurs desseins personnels.