C’est la fin d’une histoire.
Baalzephon ne représentait véritablement pas le plus grand danger. Les eaux sont belles et bien sombres, par ici. Et si, après tout, chacun ou chacune d’entre nous constituait une part de leur obscurité ?
Je suis Lucida Pétrel. Cette histoire est en partie la mienne…
Cette histoire est en partie la nôtre.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Lucida Pétrel n’a pas d’âge mais plusieurs voix. Si Lucida devait vivre quelque part, ce serait sur Terre, car les êtres y sont de bonne compagnie – les livres aussi. Elle n’habiterait cependant nulle part ; les plumes préfèrent se laisser promener par le vent. Son univers n’est pas unique, et il est beaucoup. Il y fait doux, parfois humide, on y sourit, on y pleure. Chaque phénomène représente l’occasion d’interroger, de ressentir et, avec un peu de chance, de comprendre. On s’aime et on a peur, là-bas. Quoi d’autre… Ah ! Lucida n’a pas de rêve, ça non. Elle préfère imaginer…