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Sept mook #27

E-book


Qui n’a jamais fait un test de QI pour savoir s’il Ă©tait un surdouĂ©, voire un gĂ©nie? Si cela ne vous est jamais arrivĂ©, commencez donc par celui qui vous est proposĂ© en page 54 de Sept mook grĂące Ă  notre application de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e. Bon, moyen, mauvais, excellent
 votre rĂ©sultat ne devra rien au hasard. Votre intelligence, comme la couleur de nos yeux, est en effet intimement liĂ©e Ă  vos gĂšnes, affirme Robert Plomin, figure mondiale de la gĂ©nĂ©tique comportementale. Des parents intelligents ont donc plus de chance d’avoir des enfants qui le seront tout autant. Marie Curie, Nikola Tesla, Ludwig von Beethoven
 et Ă©videmment Albert Einstein, le plus grand gĂ©nie du XXe siĂšcle, ont eu cette chance. Celle aussi de bĂ©nĂ©ficier d’un environnement Ă©ducatif et social qui a favorisĂ© l’éclosion de leurs prĂ©dispositions.Un rĂŽle qu’assume depuis 50 ans l’Ecole polytechnique fĂ©dĂ©rale de Lausanne (EPFL). A cĂŽtĂ© des gĂ©nies en herbe et des gĂ©nies incontestĂ©s, il y a ceux qui ne brillent pas ‒ ou que l’Histoire a oubliĂ©s ‒ mais sans qui le monde ne serait pas tout Ă  fait pareil. C’est le cas du physicien italien Ettore Majorana, disparu ‒ volontairement ou non ‒ dans les annĂ©es 30, dont les thĂ©ories interrogent encore aujourd’hui la physique des particules. Le cas aussi de Robert Cailliau. C’est en effet grĂące Ă  cet ingĂ©nieur belge que le projet de World Wide Web de Tim Berners-Lee n’a pas Ă©tĂ© relĂ©guĂ© au fond d’un tiroir
 «Les hommes de gĂ©nie sont des mĂ©tĂ©ores destinĂ©s Ă  brĂ»ler pour Ă©clairer leur siĂšcle», NapolĂ©on Bonaparte, discours de Lyon, 1791.