Chaque annĂ©e, lorsque les circonstances me lâont permis, jâai consacrĂ© la meilleure partie des mois dâaoĂ»t et de septembre Ă quelques rapides excursions en Europe ou dans le bassin de la MĂ©diterranĂ©e.
De Cadix Ă Nijni-Novogorod, du cap Nord au cap
Matapan, dâĂdimbourg au Caire, jâavais dĂ©jĂ sillonnĂ© notre vieux continent. Chaque voyage a eu pour rĂ©sultat de mâinspirer le dĂ©sir de voir de plus lointaines contrĂ©es. Aussi, lâexposition du Centenaire amĂ©ricain Ă Philadelphie a-t-elle Ă©tĂ© plutĂŽt le prĂ©texte que le but rĂ©el du voyage que jâai fait cette annĂ©e en AmĂ©rique.
Dans lâexcellent recueil, Le Tour du Monde, publiĂ© sous la dĂ©fection de M. Charlon, a paru, en 1875, le rĂ©cit dâune excursion au Canada, par M. de Lamothe. Lâauteur se fĂ©licite, Ă divers points de vue, dâavoir suivi lâitinĂ©raire de la ligne Allan, Ă la fois plus court et plus pittoresque. Des renseignements prĂ©cis me furent donnĂ©s Ă lâagence Ă©tablie Ă Paris, rue du Quatre-Septembre, et je me dĂ©cidai Ă retenir une place de cabine Ă bord du Sardinian, qui devait quitter Liverpool le
31 aoĂ»t 1876, Ă destination de QuĂ©bec. Je nâeus quâĂ mâapplaudir de cette dĂ©termination.