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Suzanne Normis

E-book


Le premier assaillant fut ma belle-mère. Nous avions vécu dans la plus parfaite concorde, mais je dois avouer que, pour arriver à ce résultat, j'y avais, suivant l'expression vulgaire, mis beaucoup du mien. Grâce à cette heureuse harmonie dans le passé, je vis arriver un jour madame Gauthier, sérieuse et compassée, comme de coutume, avec un grand voile de crêpe sur son visage légèrement couperosé ; elle commença par embrasser tendrement sa petite-fille ; puis s'adressant à notre vieille bonne : - Emmenez cette enfant, proféra-t-elle avec la dignité qui ne la quittait jamais.