Treize...
Nombre malheureux pour certains.
Moi y compris.
La femme que j’aimais m’a quitté le treize.
Treize mois de vie commune puis elle a passé la porte sans se retourner, pour rejoindre les bras d’un autre homme.
Elle a eu la gentillesse de me laisser quelque chose en souvenir d’elle : treize mille livres de dettes.
Treize, c’est le jour où j’ai perdu la boule.
Enfin, les boules, et je ne les ai pas perdues, c’est le cancer qui me les a prises. Mieux vaut être un homme sans ça, qu’un homme sans vie.
Treize, c’était un nombre minable... jusqu’à ce que ce ne soit plus le cas.
Jusqu’à elle.
Treize pourrait bien être mon nouveau chiffre porte-bonheur.