« La profession d’avocat que j’avais choisie venait du goût de défendre des idées que je pensais justes et dont je trouvais qu’elles n’étaient pas suffisamment entendues. Au fond, je crois que toute ma vie, je pars en guerre… Ce qui m’importe, c’est la personne humaine, c’est l’homme, c’est la femme, le respect de l’homme et de la femme, de leur liberté, de leur dignité et de leur bonheur ; je ne conçois pas de possibilité de bonheur sans respect de la personnalité. C’est une sorte de combat pour une certaine forme de vie. » S.V.
Dans ces entretiens réalisés en novembre 1985 avec Antoinette Fouque, Simone Veil parle de sa vie de femme, de son engagement. Magistrate ou ministre, elle a toujours œuvré contre les abus de pouvoir pour l’instauration d’une loi, bonne en ce qu’elle respecte la dignité de la personne humaine. Une voix de femme qui interpelle le monde politique et témoigne d’une vie simplement exemplaire.