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Et Dieu donnera la victoire

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"Aujourd'hui comme hier, pour tous, de l'extrĂȘme Occident Ă  l'ExtrĂȘme-Orient, Jeanne est la plus fascinante en mĂȘme temps que la plus pure de toutes les figures de libĂ©ration." RĂ©gine Pernoud.

Jeanne est nĂ©e en 1412, elle n'a donc que dix-sept ans lorsque, ayant persuadĂ© le seigneur de Vaucouleurs de sa "mission", elle part pour Chinon en fĂ©vrier 1429. Son enfance et son adolescence, elle les a passĂ©es Ă  DomrĂ©my, dans le Barrois, territoire relevant de la couronne de France bien que situĂ© dans le domaine anglais. C'est lĂ  qu'elle entend les "voix" de ses "frĂšres du Paradis"... Puis c'est la rencontre avec le dauphin Charles qu'elle conquiert malgrĂ© le scepticisme des conseillers, mais soutenue en secret par la reine Yolande d'Aragon, belle-mĂšre du dauphin. Le 8 mai 1429, elle dĂ©livre OrlĂ©ans. OpĂ©rations en Val de Loire, en Beauce et en Champagne, jusqu'au sacre Ă  Reims, le 17 juillet 1429... OrlĂ©ans, Reims : elle a rĂ©alisĂ© en quatre mois, les deux premiers points de sa "mission".Ne fut-elle que l'instrument d'une politique ? Dans son roman, Peyramaure met en avant le personnage de Yolande d'Aragon, comtesse d'Anjou et reine de Sicile. Forte tĂȘte politique qui avait mariĂ© sa fille Marie au dauphin Charles (futur Charles VII). Ce serait elle qui aurait agi secrĂštement pour faire venir Jeanne Ă  Chinon et aurait organisĂ© les rencontres utiles. Dans ses propres intĂ©rĂȘts... Pour les historiens, ce n'est qu'une hypothĂšse : aucun document ne l'assure. De toute façon, le mystĂšre demeure : pourquoi avoir jetĂ© son dĂ©volu sur cette gamine de DomrĂ©my ?