Les Pardaillan

Nul ne sait oĂč Fausta a dissimulĂ© le trĂ©sor qu’elle a laissĂ© derriĂšre elle en quittant la France. On dit qu'il contient une somme de dix millions qu'elle destine Ă  son fils, Jehan de Pardaillan. Seulement, Jean et son fils ne pourront retrouver et rĂ©clamer leur dĂ» sans dĂ©gainer leur rapiĂšre. Henri IV pourrait s'en servir pour faire la guerre Ă  l'Allemagne ; Concini pour devenir roi ; et le pape pour se dĂ©fendre contre l’Espagne. Enfin, Pardaillan pĂšre et fils se sont retrouvĂ©s, et, plus que jamais, ils auront besoin l'un de l'autre pour dĂ©monter des complots toujours plus ambitieux et cruels. Michel ZĂ©vaco laisse entrevoir ses convictions politiques Ă  travers le portrait d'un monde cupide oĂč la seule valeur qui vaille est l'honneur. La lignĂ©e des Pardaillan ne s'Ă©teindra jamais ! Combattant hors-pair, inflexible et intelligent, Pardaillan est un hĂ©ro d'exception. Il n'abandonne jamais face au danger, sait user de son Ă©pĂ©e quand il le faut, et dĂ©fend toujours les bonnes causes. Tel est le personnage principal d'une sĂ©rie intemporelle ; un hĂ©ro dont chaque gĂ©nĂ©ration Ă©prouve le besoin. En digne successeur d'Alexandre Dumas, Michel ZĂ©vaco offre dix tomes remarquables, partagĂ©s en cinq cycles. Romans de cape et d'Ă©pĂ©e riches en pĂ©ripĂ©ties, mais aussi coulisses de l'Histoire et fresques des convictions libertaires de son auteur, la sĂ©rie est encore aujourd'hui une Ă©popĂ©e Ă  ne pas manquer. Michel ZĂ©vaco (1860-1918) est un Ă©crivain et journaliste nĂ© en Corse, connu pour ses romans feuilletons de cape et d'Ă©pĂ©e. AttirĂ© par la littĂ©rature, il devient secrĂ©taire de rĂ©daction dans un journal rĂ©volutionnaire dirigĂ© par Jules Roques. Il se fait rapidement connaĂźtre comme Ă©tant anarchiste. Suite Ă  ses propos considĂ©rĂ©s par l’État comme virulents, il est condamnĂ© Ă  la prison plusieurs fois dans sa carriĂšre journalistique. En 1900 il devient Ă©crivain Ă  part entiĂšre. Il dĂ©bute avec le roman-feuilleton « Borgia ! » publiĂ© dans le journal de Jean JaurĂšs, puis devient feuilletoniste attitrĂ© de « Le Matin » aux cĂŽtĂ©s de « Gaston Leroux », dans lequel il publie ses romans les plus populaires dont « Le Capitan » et la sĂ©rie des « Pardaillan ».