Le véritable travail du psychanalyste, donc la "bonne" interprétation, c'est d'entendre, de comprendre, d'identifier un sujet dans le sujet, une parole, un être même, prisonnier d'une oppression, d'une aliénation, d'une colonisation culturelle et affective, bref, d'un véritable "êtricide". Mais pour cela il faut savoir ce qu'est une identité. Reconnaître à chaque instant le bourreau et la victime, le prisonnier et son geôlier, le malade et son psychiatre, l'indien et son assassin, le noir et le blanc. C'est un travail de résistant. Et vous, Melman, êtes-vous pour ou contre la "résistance"?