Les grands-mères, sel de la terre
En lisant le journal, Pierre Saint-Jarme, médecin, s'aperçoit que la maison de famille vendue dix ans plus tôt est de nouveau en vente. Il se précipite sur l'île de Groix pour racheter Ker Joie. Trop tard. Alors il la loue, le temps d'un week-end, pour y réunir la tribu et organiser l'anniversaire surprise de sa mère, Adeline qui fêtera ses quatre-vingts-ans. Mais Pierre n'est pas le seul à lire les journaux... Un accident survenu il y a trente-sept ans s'invite à la fête, entraînant dans son sillage des conséquences que la jeune génération ignore. Tandis qu'Adeline souffle ses bougies et pioche dans le bocal à émotions où chacun a écrit un souvenir avec elle, des convives inattendus convergent vers l'île. La vengeance est un plat qui se mange froid, comme le far breton...
On a tous une famille, une grand-mère, une maison de cœur. Ce roman parle d'enfance, du merveilleux métier de médecin, de victoires et de défaites, d'un zoo, d'un saxophoniste qui joue sur son balcon pour une chanteuse qui chante sur le sien, d'un échiquier, d'enfants à naître, d'un fils perdu, de vengeance, et surtout d'amour. Il donne envie d'allumer des lampions pour ceux qu'on aime, et nous interroge : que signifie pour chacun de nous la maison où nous avons grandi ?