Quatre questions sont successivement abordées : la sécurité alimentaire pour les pays à forte croissance démographique est-elle possible ? La montée actuelle de la compétition sur les marchés internationaux est-elle globalement bénéfique ? La pauvreté rurale peut-elle être durablement réduite dans les pays à faible reveu ? Que peut-on attendre des agricultures pour réduire le risque de changement climatique ? Le jeu combiné des incertitudes ne permet pas de tirer des conclusions sur les tendances d'évolution générales sur le sécurité alimentaire. Les mécanismes de libéralisation des échanges, dont les coûts sociaux peuvent être élevés, risquent d'être freinés par des accords régionaux. La réduction de la pauvreté pose le problème d'une régulation dans la durée de la compétition tenant compte des histoires et des rythmes d'évoltion des sociétés. La dernière question amène l'auteur à s'interroger sur les capacités, au niveau international, d'organiser la transition des agricultures vers la globalisation