Clara? Antonine? L'inspecteur Gorgeret est à la recherche de la femme aux deux sourires et aux deux prénoms dans tout Paris... La raison? Elle est la maîtresse d'un éminent membre de la pègre, Grand Paul. Elle a vingt ou vingt-cinq ans, est élégante, a de longs cheveux blonds et de beaux yeux bleus. Mais alors que l'enquête piétine, Raoul, un locataire du 63 quai Voltaire, alias Arsène Lupin, se retrouve nez à nez avec la femme en question...
Roman policier à la trame tumultueuse, «La Femme aux Deux Sourires» nous embarque dans une histoire de meurtre vieille de quinze ans, aux côtés du légendaire Gentleman-cambrioleur, un voleur au grand cœur.
Maurice Leblanc (1864-1941) est l’auteur de nombreux romans policiers, mais il est surtout le père du fameux Arsène Lupin. Né d’une famille de négociant, il fuit en Ecosse durant la guerre franco-allemande, puis revient étudier à Rouen. Déjà, il fréquente Gustave Flaubert et Guy de Maupassant. Il refuse de faire le travail imposé par son père dans une fabrique de cadres, et s’oriente vers le métier d’écrivain. Avec ses romans-feuilletons («Une femme», en 1893) il attise la curiosité de quelques auteurs célèbres, dont Alphonse Daudet. Mais c’est lorsqu’il publie en 1905 «L'Arrestation d’Arsène Lupin», sur le modèle de Sherlock Holmes, qu’il connaît un succès retentissant. Il continue sur sa lancée avec «Arsène Lupin contre Herlock Sholmès» qui provoque la colère de Conan Doyle. Il renforce son personnage Arsène Lupin au fil de sa carrière, et aujourd’hui encore, on ne cesse d’apprécier ce gentleman-cambrioleur en livre, en film ou en série.