Yoga, tarot, astrologie, ayahuasca et autres rites puisés dans des traditions millénaires effectuent une percée dans notre modernité ébranlée par une double crise, climatique et existentielle.
S’il fait l’objet de nombreux préjugés et de plusieurs critiques valables, ce retour de la chose spirituelle nous offre peut-être le moyen de nous transformer assez pour transformer ce monde qui a besoin de l’être. Cet essai s’attarde donc à l’importance de communier avec l’invisible, même s’il s’agit d’une quête hasardeuse—on peut se perdre en chemin, et les pièges du narcissisme, de la vacuité et de la cupidité sont partout.
Depuis la nuit des temps, avec humilité, les sociétés humaines ont cherché leur place dans un tout qu’elles savaient beaucoup plus grand qu’elles. Nous croire au-dessus de cela aura peut-être été notre plus grande erreur.