Les bras de Dieu ordonnent à l’état français de libérer avant demain matin 10 heures, la valeureuse combattante de notre cause Souad Barouïf. Si notre demande n’est pas satisfaite, la mort de nombreux mécréants incombera au gouvernement de ce pays. Elle quittera son lieu de détention à bord d’un véhicule, à destination de l’aérodrome de Colmar, où un Falcon 50 et son pilote seront prêts à décoller. La destination finale parviendra à celui-ci lorsqu’il aura pris l’air. Toute tentative visant à faire échouer notre revendication sera immédiatement sanctionnée.
Les bras de Dieu.
Lorsque le journal régional Les dernières nouvelles d’Alsace reçoit cette lettre du groupe terroriste dirigé par Brahim Chotaf, les autorités françaises prennent la menace très au sérieux.
Traqués par la DNAT, la DCRI et la police strasbourgeoise, Chotaf et ses complices préparent leurs attentats contre plusieurs cibles, dont le parc d’attractions Europa Park, le musée d’art moderne de Strasbourg et la centrale nucléaire de Fessenheim.
De son côté, le journal Les dernières nouvelles d’Alsace, destinataire des messages des bras de Dieu, se trouve face à un dilemme : faut-il informer la population au risque de créer la panique ou garder le silence ?