Depuis Mao, aucun dirigeant chinois n’avait concentré autant de pouvoir entre ses mains que Xi Jinping, qui a accédé en 2012 à la fonction suprême de secrétaire général du parti communiste chinois (pcc) puis, un an plus tard, à celle de président de la République populaire de Chine. Si Poutine et Erdogan sont des représentants remarqués et tonitruants de l’illibéralisme, le numéro un chinois Xi Jinping a choisi, lui, la discrétion. François Bougon, journaliste au Monde, décortique ici le personnage et sa stratégie.