Elle se demandait comment était son sexe. Et plus encore, elle voulait le sentir...
Elle s’était imaginé le sexe de Thomas et son corps toutes les nuits tout en laissant ses doigts lui donner du plaisir. Elle criait son nom quand elle arrivait à l’orgasme.
Même si elle était vierge, elle savait comment avoir un orgasme. Elle était maîtresse dans l’art de se donner du plaisir et les romans d’amour qu’elle lisait chaque nuit la laissaient toujours mouillée entre les jambes.
Elle n’avait pas d’autre choix que d’apaiser le feu qui brûlait en elle. Elle ne pouvait jamais tenir très longtemps.
Son corps désirait être touché par un homme. Elle avait besoin de sentir un homme en elle... Thomas est de passage ce soir-là à la boutique.
Ce sera ce soir au jamais...
Extrait:
Thomas l’emmena dans une des plus grandes cabines d’essayage de la boutique. Avec un grand miroir, de grandes lumières, mais pas trop de lumière non plus ; le mystère était trop important pour tout dévoiler tout de suite. Thomas la déposa tranquillement sur le sol, et elle ne se priva pas pour s’allonger de tout son long. Tout se bousculait dans sa tête, elle n’allait certainement pas demander à son corps de se tenir debout par-dessus le marché, elle savait qu’il en serait incapable. Thomas continuait de l’embrasser sur tout le visage, comme s’il avait soif de sa peau, soif de contact, lui aussi. Il voulait être dans l’action et elle aussi, mais elle avait besoin de parler, alors elle se redressa et le regarda dans les yeux. Les mots dépassèrent sa pensée. Elle ne savait pas par où commencer, mais son cerveau se focalisait sur les bougies qu’elle aimerait bien avoir pour marquer le coup, mais elle n’en possédait pas ; elle demanda si le faire là, sur ce sol froid, dans la plus grande cabine de sa boutique, était vraiment la meilleure idée du siècle. Thomas rit de bon cœur devant cette question, lui susurra que si elle n’était pas à l’aise, ils pouvaient tout aussi bien aller ailleurs, mais elle ne voulait pas être ailleurs, elle voulait le faire tout de suite finalement. Elle ne savait pas trop ce qu’elle voulait. Les baisers reprirent, plus profonds, plus longs, plus doux, plus passionnés, aussi ; elle ferma les yeux tout le long, déjà parce qu’elle ne voulait pas loucher, mais surtout parce qu’elle ne voulait pas de distraction possible.
Elle voulait tout ressentir, tout comprendre, tout connaître parfaitement, s’habituer à lui, parce qu’elle savait qu’elle allait faire l’amour avec lui plusieurs fois. Elle ne savait pas trop pourquoi, parce qu’il n’y avait pas eu de coup de foudre, mais quelque chose lui disait que cette relation allait durer. Elle prit donc le temps de sentir sa langue rencontrer la sienne, sentir les mains de l’homme la toucher, son corps frissonner, tous ses poils se dresser à leur passage, comme réveillés brutalement d’un profond sommeil, d’une trop longue torpeur. Elle sentait tous ses pores s’éveiller au contact d’un homme, et pas n’importe lequel. Il y avait trop longtemps qu’elle attendait ça, c’était comme si son corps devançait son esprit et parlait pour lui.
Découvrez en bonus "Le Prédateur: Plaisir et Douleur" de Rose Dubois...
C’est un amateur de plaisirs interdits, lorsque la douleur se mêle au désir…
Le nouveau voisin de Alice et Katia est une gravure de mode. Et elles l’ont bien remarqué. Les deux copines-colocataires, célibataires toutes les deux, s’amusent à l’espionner, à écouter au mur, à traîner sur le palier.
Jusqu’à cette nuit où elles entendent des cris – de plaisir, mais parfois de douleur aussi. Elles vont mener l’enquête en approchant le bel Apollon, le séduire à deux et chercher à se faire inviter chez lui…
Mais elles n’ont pas conscience du risque qu’elles prennent, car c’est un grand séducteur, amateur de plaisirs interdits, où la douleur se mêle au désir…