1830 dans la Creuse. Les paysans survivent laborieusement entre hivers rudes et menaces de famine qui obligent les hommes à émigrer vers Paris. En attendant son père absent pour de longs mois, Jean Blanchon, dit Jeantou, découvre le plaisir des études. Mais bientôt vient son tour de partir, laissant derrière lui famille, amis et le pays qu’il aime… En s’inspirant des récits de son père et de son grand-père, Georges Nigremont nous raconte ici combien fut pénible la vie d’innombrables Creusois tout au long du XIXe siècle : périlleux voyages à pied lors des campagnes, vie misérable dans la promiscuité des garnis, hantise de la maladie ou de l'accident sur les chantiers, disputes entre clans, salaires précaires…