Les péripéties commencent par la découverte d'un prétendu palimpseste (parchemin dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte) de Saint Augustin. Il entraîne l’héroïne, obnubilée par les confessions en général et celles d’Augustin en particulier, dont elle se croit amoureuse, à la recherche de sa propre mémoire. Adèle, jeune femme cultivée et amnésique après une chute inexpliquée dans un torrent de montagne à l’adolescence, s’invente des passés et des identités.
Son histoire est une réécriture incessante des événements de sa vie. Une série de palimpsestes. Elle vit au milieu des livres et des archives, à travers les histoires des autres, avant de rencontrer Ulysse, historien, fils d'immigrés qui se veut politiquement engagé, mais qui navigue souvent dans des contrées éloignées. Ensemble, ils tisseront de nouveaux récits. Ensemble, ils remonteront le temps à la recherche du texte originel. Ils seront rattrapés par la réalité en croyant la saisir, ils s’efforceront d’adhérer davantage au monde sans pouvoir renoncer à leurs voyages imaginaires malgré leur impossible promesse : être soi et personne d'autre.
Le roman en lui-même est un palimpseste, restitution et détournement de références et d’épisodes de la mythologie, de l’histoire, de la littérature et de la philosophie, ainsi que de la chanson populaire.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Mère de trois enfants, professeur de philosophie, engagée, amatrice des lettres et des arts. Valérie Saint-Genis aime les mots et les idées puisqu’il faut bien nommer le monde pour le rendre réel, mais n’aime pas la langue de bois. Elle aime quand l’imaginaire se frotte au réel pour faire naître des étincelles, mais n’aime pas la démesure. Elle aime les personnages qui sont des personnes et les personnes qui sont des personnages mais n’aime pas les faux-semblants.