Début août 1914, la mobilisation générale sonne. Elles sont nombreuses à rester seules dans leurs villes ou leurs campagnes. Tous âges, toutes professions et toutes catégories sociales confondues, elles vont prendre en charge leur vie active et leur vie de combat à l’écart des hommes, partis sur le front.
Les femmes se réunissent, se consultent, s’entraident. Les usines et les champs deviennent leurs outils de travail, de torture. À Paris ou dans la France profonde, Henriette, Blanche, Clara, Louise, se mettent héroïquement à l’ouvrage, espérant que les hommes seront rentrés à la saison prochaine.
Restent celles qui soignent sur le front ou dans les hôpitaux, celles qui fuient les bombes en zone occupée, celles qui militent pour la condition des femmes et celles qui servent la cause des soldats. Éloignées ou proches des combats, Hélène, Clarence, Cécile, Louise, toutes opinions réunies, mettent leur énergie au service de la guerre.
Dans sa nouvelle saga GUERRE ET FEMMES, Jocelyne Godard a choisi de se pencher sur un sujet inédit. Une fois de plus, elle prend le parti de raconter « les femmes » en rendant hommage à toutes celles qui ont parsemé la guerre de 14/18 par leurs exploits et leur courage en y mêlant, selon son habitude, ses héroïnes fictives tout en s’appuyant sur une documentation riche et abondante et sur des sources authentiques qu’elle tient de sa famille. Une saga qui fait honneur à la fois à l’Histoire et au roman populaire.