Sécurité et paix. Dignité et grandeur. Ardeur et vaillance. Travail et prospérité. Santé et bonheur. Voilà les vœux auxquels ont toujours aspiré les populations congolaises. Forts du soutien spirituel de leurs ancêtres, ainsi que par devoir moral envers les Martyrs de l’Indépendance, les Congolais doivent s’impliquer davantage dans un élan patriotique et dans une dynamique collective en vue du bien-être social. Les jours, les semaines, les mois et les années à venir doivent mettre fin à leurs lamentations et permettre le début d’une merveilleuse aventure humaine, en vue de l’émancipation dans la liberté. Qu’ils agissent donc ensemble pour l’amélioration matérielle et le progrès intellectuel, apports essentiels en vue d’un Congo compétitif et véritablement indépendant
Pourquoi ce désintérêt de la communauté internationale, pourtant très intéressée par les ressources congolaises comme le coltan indispensable à la fabrication des téléphones portables ? Ce mutisme est-il dû au simple manque de considération humaine ? À moins que ce soit à cause de l’implication avérée des pays occidentaux dans des conflits armés dans la partie orientale du Congo-Kinshasa où, sans aucune impunité, les corps, les organes génitaux et reproducteurs des femmes sont devenus des objets de satisfaction sadique de certains hommes. Les grandes puissances sont-elles cyniquement indifférentes, quand il s’agit du sort des femmes noires ? Doit-on rester insensible lorsque le corps féminin, qu’il soit africain ou non, est honteusement chosifié, utilisé comme armes de guerre, ou livré inhumainement en spectacle ?