Les contes ne parlent pas du monde de l’enfance mais de l’enfance du monde. En eux sont l’innocence, la vigueur, le tutoiement de Dieu et l’absence de doute des premiers printemps de la vie. « Il va sans dire que ces contes sont aussi universels que le désir humain. Quel que soit le pays de leur naissance, ils disent le même étonnement de se voir au soleil après l’ombre insondable, le même émerveillement devant l’amour qui fit, où n’était rien, une bouche, des yeux, des oreilles, un visage, un coeur dans la poitrine où demeurent en secret un esclave et un roi. »
Henri GOUGAUD
"Qu’y a-t-il donc de plus cardinal et de plus mystérieux que l’amour, ce sentiment fuyant, objet irréductible à la pensée depuis ses commencements, dont seule la parole poétique peut un tant soit peu rendre compte ? Et qui mieux qu’Henri Gougaud, écrivain, chanteur et parolier, grande voix du conte en France, peut rendre grâce à l’universalité et aux singularités des « intermittences du coeur », par le truchement de textes collectés dans le monde entier ?"
Claude COLOMBINI FRÉMEAUX