Une nouvelle de Pierre Drieu La Rochelle (1893-1945) parue dans le journal Gringoire le 24 mai 1935.
Le début : « Mariette Wattin s'éveilla, s'étonna, s'effraya. Elle était dans une chambre inconnue, couchée dans un lit anonyme avec un homme qu'elle ne connaissait pas la veille à à six heures dix. A vingt-huit ans, cela ne lui était jamais arrivé, bien qu'elle eut un métier dont les bonnes gens croient qu'il se confonde avec la ganterie : elle était mannequin. Elle pensa au brave homme qui était son amant depuis trois ans, qu'elle avait su peu trompé, à qui elle aurait voulu être entièrement fidèle à celui qui avait été son premier amant, qu'elle avait adoré et qui avait été tué en 1916. »