« Quand je parle d’amour, je parle de toi. Quand je parle de moi, je parle de toi. J’écris ce livre pour me vider de l’amour. Viser les chutes. Réapprendre à tomber, faire d’une chute une robe et de la robe une insulte. Les chutes comme autant d’insolences. Je t’offre ici les mots pour dire ce que nous sommes : des enfants de la solitude. Nous marchons serrés les uns contre les autres les yeux rivés sur l’ailleurs, le plus loin, le plus tard, le plus mieux. Tomber pour s’arrêter. Mourir de s’être écrasé sur le présent. Les chutes comme autant d’insolences. »