« Je voudrais que l’on dise ce que vivent les gens, que l’on raconte les quartiers, les immeubles, l’argent qui manque, l’absence de reconnaissance. Je voudrais oser les mots ghetto, stigmatisation, relégation. Je voudrais appeler à la clémence, au doute. Je voudrais que l’on se soucie des abandonnés. »
Il est avocat pénaliste depuis trente ans. Enfant des cités, sa vocation est née de son histoire. Et parce que la misère côtoyée par le passé est celle qui fabrique les monstres défendus aujourd’hui, Thierry Illouz lance un appel. Pour qu’enfin on regarde l’autre, dans le box des accusés. Celui qui nous effraie, celui que l’on condamne. Et qu’il est urgent de comprendre.