Une fois de plus, Xinran nous emmène au cœur de la vie des femmes chinoises – étudiantes, femmes d’affaires, sages-femmes, paysannes – toutes hantées par des souvenirs qui ont marqué leur vie d’une empreinte indélébile. Que ce soit à cause de la politique de l’enfant unique, de traditions séculaires destructrices ou de terribles nécessités économiques, des femmes ont été contraintes de donner leurs filles en adoption, d’autres ont dû les abandonner – dans la rue, aux portes des hôpitaux, dans les orphelinats ou sur des quais de gare –, à d’autres encore, on a enlevé leurs petites filles à peine nées pour les noyer.
Ces récits, Xinran n’avait jusqu’à présent jamais pu se résoudre à les rapporter – ils étaient trop douloureux et la touchaient de trop près. A toutes les petites Chinoises qui ont été adoptées à l’étranger, ce livre adresse un message poignant, pour leur montrer ce que leurs mères ont réellement vécu et pour leur dire qu’elles ont été aimées et ne seront jamais oubliées.