Un roman sensible, qui nous transporte dans l’Algérie des années 1970 et nous propose un regard encore très actuel sur la condition des femmes dans des pays de confession musulmane.
Alger, 1978. Dès sa descente d’avion, Anna subit un choc : femmes voilées, présence inquiétante de l’armée, regards hostiles et mépris des hommes pour la femme occidentale qu’elle incarne.
Mariée depuis peu à un diplomate canadien, la jeune pianiste vient d’abandonner sa vie et sa carrière à Boston pour suivre son mari en Algérie.
Sous les appels obsédants des muezzins, le quotidien s’organise péniblement, entre les pénuries d’eau et de nourriture, le harcèlement des garçons du voisinage et la méfiance de la population.
Presque murée dans sa résidence — malgré son passeport diplomatique –, Anna cherche à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Heureusement, elle peut compter sur la fidélité de sa servante Zohra, la complicité d’une amie, Nadia, et d’un médecin, Philippe, pour surmonter son désarroi.