L'orgueilleux ruisseau s'applaudit
d'abord de sa puissance ; mais, voyant que tout devenait désert sur son
passage, qu'il coulait abandonné dans la solitude, que ses eaux étaient
toujours troublées, il regretta l'humble lit que lui avait creusé la
nature, les oiseaux, les fleurs, les arbres et les ruisseaux, jadis
modestes compagnons de son paisible cours.
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