Le 19 janvier 2007, à 13 h 05, âgée de 49 ans, moi, Maria Delasalle, je décédais d’un cancer. Neuf mois de lutte contre le crabe, contre cette tumeur sournoise, pour finalement devoir jeter l’éponge comme un vulgaire poids plume qui manquerait d’entraînement.
Après mon décès, mon mari Vincent, auteur-réalisateur, entreprit de raconter notre histoire.
Ma présence « post-mortem » lui fut d’une grande utilité, enfin je l’espère. Pour ma part, cet état de transition me donna l’occasion d’affronter, une fois de plus, une dangereuse libertine, style Sarko girl, fashion victime en bas nylon Body Touch et Stilletos de chez Lanvin.
Un corps de rêve contre une âme en partance. Mon dernier round !
Derrière Vincent se cache Pascal Baeumler, Nancéien, qui après avoir largement bourlingué dans le cinéma, collaborant avec Claude Berri, Milos Forman ou encore Jean-Pierre Mocky, et réalisé ses propres films, raconte, dans son premier roman, le parcours traversé par sa femme, lui et la maladie.