1832. Dans les rues de Paris, tout le monde s'est déguisé pour Mardi Gras. Les Buridan, les Philippe de Launay, et les Marguerite de Bourgogne se pavanent, fiers de leur déguisement. Mais le plus beau des Buridan est sûrement Roland. Son costume n'est pas parfait, mais une flamme brille dans ses yeux. Il aime une des Marguerite, celle qui aurait pu charmer n'importe qui sans se déguiser. Parce qu'elle est belle, ambitieuse... et surtout seule, prête à protéger ses arrières et à piétiner les cœurs pour parvenir à ses fins. Tant pis pour Roland, l'héritier légitime de la famille Clare...
«Cœur d'acier», second volume des «Habits Noirs», raconte l'ascension criminelle d'une femme au cœur de pierre, Marguerite Sadoulas.
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire », 1865).