Pourquoi huit mille ? Un cĆur au repos bat en moyenne soixante-deux fois par minute. Huit mille battements de cĆur, câest environ deux heures de lecture. Le temps quâil vous faudra pour parcourir ce court recueil. Huit mille mots, câest le nombre exact que comporte cet ouvrage (en format brochĂ©), quatriĂšme de couverture et titres compris. Huit mille caractĂšres, câest la longueur prĂ©cise de chacune des cinq nouvelles contenues dans ce livre. Car, nous ne retenons que dix pour cent de ce que nous lisons, alors nâexprimons que lâessentiel, ce qui marquera les esprits. « Huit mille » est nĂ© de cette ambition. Un recueil nĂ©cessairement bref, illustrĂ© pour sublimer toutes les Ă©motions. Parler dâun thĂšme complexe, la mĂ©moire. Comprendre et ressentir, Ă lâaide de trĂšs peu de phrases, qui nâen seront que plus percutantes. Mais le jeu sur la forme et la contrainte ne doit pas pour autant masquer le fond. « Huit mille » ne saurait ĂȘtre rĂ©duit Ă un vain exercice de style. Ce recueil engage une rĂ©flexion profonde sur la mĂ©moire.
Ă PROPOS DE L'AUTEUR
Francisco Arenas Farauste est né en Espagne et vit désormais en Suisse. Autodidacte curieux, il observe le genre humain et essaye, à sa façon, de témoigner des absurdités, des folies de ce monde. AprÚs un premier roman « Le comte foudroyé », « Huit mille » est son premier recueil de nouvelles.