La redoutable bande criminelle des Habits Noirs sévit encore dans Paris. Cette fois, c'est on ne peut plus sérieux: Lecoq, chef de la Sûreté, couvre les malfrats bien décidés à voler la riche et avare Mathurine Goret, ainsi que la famille Champmas. Pour ce faire, l'appât, que l'on surnomme «le faux Louis XVII», doit séduire la fille bâtarde du général de Champmas pour se rapprocher de sa sœur légitime, Suavita, et récupérer son héritage...
Troisième volet du feuilleton «Les Habits Noirs», narre la suite de cette organisation de criminels se livrant aux vols et au trafics frauduleux.
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire », 1865).