(0)

32 Octobre à Roscoff : Mystères et suspense en Bretagne

E-Book


Enquête sur la signification d'une date plutôt inhabituelle...

Anna est heureuse. Sa vie à Roscoff, après un début cruel, a repris les couleurs du bonheur. Un mari, des jumeaux et son métier, journaliste, qui la passionne.

Mais alors que signifient ces messages énigmatiques qui arrivent au siège du magazine, pour elle ? Qui la presse de faire la lumière sur un événement dont elle ignore tout ? Qu'y a-t-il derrière le 32 octobre dont lui parle le mystérieux messager et quelle signification revêt cette date improbable aux yeux de celui qui égrène ces messages ?

Soutenue par ses lecteurs qui au travers de sa rubrique, se prennent au jeu, Anna va chercher. Elle sera aidée par Mary, une jeune femme rencontrée récemment, avec laquelle elle fera un voyage en Irlande. Parallèlement, le bel équilibre de sa vie se fissure. De mystérieux papillons noirs font irruption dans son existence. Du cœur du Connemara aux rivages de Roscoff, le cauchemar va aller grandissant jusqu'au dénouement inattendu.

Découvrira-t-elle à temps le sens du 32 octobre ?

Un polar passionnant qui entraîne le lecteur des côtes bretonnes jusqu'en Irlande !

EXTRAIT

Le ciel de Roscoff s’était chargé de nuées orageuses et l’air sentait l’humidité. Le soleil s’était caché et de grosses gouttes commençaient à s’écraser sur le sol. Les deux garçons remontèrent leur capuche avant de tourner les talons, laissant le lieu en l’état.

Le silence revint, seulement troublé par le crépitement régulier de la pluie qui redoublait d’intensité. Des fragments de pierres restaient en bas du mur, témoins de la curiosité des deux garçons. L’ouverture laissait sourdre une obscurité profonde. En haut du mur, là où le fer avait pénétré, figurait un petit trou circulaire.

Derrière les pierres, le soleil s’était retiré, après sa brève incursion. La crypte était redevenue totalement obscure. Un insecte profita de l’ouverture pour glisser ses antennes. L’obscurité l’absorba d’un coup tandis qu’il descendait le long d’un bras décharné. Il parcourut son nouveau territoire avec vélocité, sans déclencher la moindre réaction de la part de l’habitant du lieu.

Le corps immobile, momifié, reçut un minuscule souffle provenant d’une bourrasque pluvieuse à l’extérieur. Un air vif se mêla à l’air confiné du tombeau vertical. Quelques cheveux, fins et longs, se soulevèrent du crâne où ils étaient plantés, avant de retomber lentement. Les yeux sans vie étaient profondément enfoncés dans les orbites et la bouche s’ouvrait sur un interminable cri silencieux.