Quelques années après la Première Guerre Mondiale, une affaire secoue le cabinet du ministre Jean Rouxval, à Paris. Les suspects sont conviés dans son bureau, et l'on démarre l'interrogatoire: Quelles sont leurs relations? D'où vient l'argent retrouvée dans leurs poches? Et pourquoi se réunir sous l'Arc de triomphe, autour de la tombe du Soldat inconnu?... Une chose est sûre, il faut démasquer le coupable avant que l'affaire ne s'ébruite dans tout Paris. Pour assister Rouxval, le président a envoyé Hercule Petitgris, un enquêteur hors pair au physique étrange... Ne serait-ce pas là un coup d'Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur?
D'abord publiée sous le titre «La Dent d'Hercule Petitgris» en 1924, «Le Pardessus d'Arsène Lupin» est une nouvelle réécrite par Maurice Leblanc pour mettre en scène son personnage culte, Arsène Lupin.
Maurice Leblanc (1864-1941) est l’auteur de nombreux romans policiers, mais il est surtout le père du fameux Arsène Lupin. Né d’une famille de négociant, il fuit en Ecosse durant la guerre franco-allemande, puis revient étudier à Rouen. Déjà, il fréquente Gustave Flaubert et Guy de Maupassant. Il refuse de faire le travail imposé par son père dans une fabrique de cadres, et s’oriente vers le métier d’écrivain. Avec ses romans-feuilletons («Une femme», en 1893) il attise la curiosité de quelques auteurs célèbres, dont Alphonse Daudet. Mais c’est lorsqu’il publie en 1905 «L'Arrestation d’Arsène Lupin», sur le modèle de Sherlock Holmes, qu’il connaît un succès retentissant. Il continue sur sa lancée avec «Arsène Lupin contre Herlock Sholmès» qui provoque la colère de Conan Doyle. Il renforce son personnage Arsène Lupin au fil de sa carrière, et aujourd’hui encore, on ne cesse d’apprécier ce gentleman-cambrioleur en livre, en film ou en série.