Par les chemins de halage
Les chevaux tiraient la barge
Tout cela est dâun autre Ăąge
Dans le vent sous la pluie ils halaient
Bien souvent le licol les blessait
Ă bord le marinier sâen moquait
Ils remontaient jusquâau bout du bout
Le long fleuve aux rivages si doux
Et bien sûr devaient rester debout
OĂč sont-ils ces compagnons dâantan
Qui donc se soucie de Tambour battant
La machine ou lâhumain dâavant ?
Cours, ĂŽ mon fleuve mirifique !
Vers la mer Atlantique
Sans respect pour lâhomme inique
Ce recueil, dâabord ode au fleuve royal, puis hymne Ă la vie et au temps qui la rythme, mais aussi regrets dans lâabsence, espoir et dĂ©sespoir, nous fait naviguer au fil des mots simples mais profonds qui touchent Ă notre Ăąme.
Câest une autre de ses facettes que lâauteur nous invite Ă dĂ©couvrir Ă travers ces textes limpides et touchants.